La classification APG (1998), ou classification phylogénétique, est une classification botanique des angiospermes établie selon les travaux de l'Angiosperm Phylogeny Group (APG). Elle est la première classification publiée par ce groupe, en 1998, les suivantes étant la classification phylogénétique APG II (2003), puis APG III (2009) et sa révision APG IV (2016).
Elle traduit, dans le domaine des angiospermes, les efforts faits en systématique pour que le système de classification des êtres vivants reflète au plus près la « réalité historique » des liens de parenté, ou phylogénie, entre les espèces, qu'elles soient actuelles ou éteintes.
Dans sa délimitation des ordres et des familles, ne sont retenus que des groupes naturels, strictement monophylétiques. Certains ordres sont dès lors très petits, parfois restreints à une seule famille, voire un seul genre, alors que d'autres en contiennent de nombreuses. Le rang d'ordre ou famille n'indique pas un niveau naturel (un taxon dans une position particulière peut être un ordre, mais le même taxon dans une autre position peut être une famille).
Cette classification, basée en grande partie sur les analyses des deux gènes chloroplastiques, introduit, même au niveau des familles, des changements notables avec la classification classique. Par exemple, l'ancienne famille des Liliacées est maintenant éclatée en une dizaine de familles.
Reflet d'un consensus sur les connaissances acquises lors de sa publication en 1998, cette classification a été révisée en 2003, en 2009, puis en 2016 et les dernières modifications sont disponibles sur le Angiosperm Phylogeny Website.
Les groupes principaux sont les clades suivants :